C'est le moment d'en profiter pour aller au cinéma, surtout si, comme moi, vous supportez très mal les rayons du soleil (ce serai dû à notre ascendance transylvanienne d'après ma mère).
Et tant qu'à faire, allez voir Bronson !
Réalisé par Nicolas Winding Refn
Avec Tom Hardy (RockNrolla, Marie-Antoinette, Layer Cake) et Matt King (RocknRolla, Skins)
Précédé d'une réputation coup de poing le film de l'illustre inconnu Nicolas Winding Refn avait de quoi titiller l'âme masochiste du cinéphile en manque de sang (c'est sur que c'est pas dans Harry Potter...). Inspiré d'une histoire vraie, celle du détenu le plus dangereux d'Angleterre, Charles Bronson (comme il s'est baptisé) et de ses 30 années de prison. La bande annonce promettait du trash, de la baston, du sang et de la testostérone à ne plus savoir qu'en faire.
Heureusement le film va bien au-delà. Il s'intéresse à un personnage original, possédant une logique propre, des motivations étonnantes, mais d'une certaine cohérence. Ce n'est pas un électron libre imprévisible, le film construit petit à petit ce personnage et nous permet de comprendre comment on peut arriver à de telles extrémités.
Parce que Bronson est loin d'être un film pour les enfants, sans pour autant être aussi dérangeant qu'un Orange Mécanique, il baigne dans une ambiance de folie et d'agressivité plutôt malsaine. Charles Bronson est à la fois naïf, lucide et déterminé, mélange explosif s'il en est.
Et il est interprété théâtralement par Tom Hardy qui a décroché là le rôle d'une vie. Méconnaissable pour ceux qui l'ont vu en Handsome Bob dans RockNrolla, il est tout bonnement extraordinaire, tour à tour menaçant, drôle, émouvant, flippant ou touchant. On sent qu'il est allé cherché jusqu'au plus profond de ses tripes pour faire de ce personnage un concentré d'agressivité, une bombe à retardement avec un cerveau d'enfant.
Ce qui fait sortir le film du lot des biopics, en dehors de cette construction minutieuse du personnage, c'est une volonté de soigner tout particulièrement la mise en scène. Nicolas Winding Refn nous livre de superbes images, des compositions magnifiques. Il n'y a pas le moindre plan qui ne soit cadré au cordeau, ou saturé de couleurs primaires. Le film est une succession de scènes à la beauté froide, au décor dépouillé et aux doux travellings incessants.
Heureusement le film va bien au-delà. Il s'intéresse à un personnage original, possédant une logique propre, des motivations étonnantes, mais d'une certaine cohérence. Ce n'est pas un électron libre imprévisible, le film construit petit à petit ce personnage et nous permet de comprendre comment on peut arriver à de telles extrémités.
Parce que Bronson est loin d'être un film pour les enfants, sans pour autant être aussi dérangeant qu'un Orange Mécanique, il baigne dans une ambiance de folie et d'agressivité plutôt malsaine. Charles Bronson est à la fois naïf, lucide et déterminé, mélange explosif s'il en est.
Et il est interprété théâtralement par Tom Hardy qui a décroché là le rôle d'une vie. Méconnaissable pour ceux qui l'ont vu en Handsome Bob dans RockNrolla, il est tout bonnement extraordinaire, tour à tour menaçant, drôle, émouvant, flippant ou touchant. On sent qu'il est allé cherché jusqu'au plus profond de ses tripes pour faire de ce personnage un concentré d'agressivité, une bombe à retardement avec un cerveau d'enfant.
Ce qui fait sortir le film du lot des biopics, en dehors de cette construction minutieuse du personnage, c'est une volonté de soigner tout particulièrement la mise en scène. Nicolas Winding Refn nous livre de superbes images, des compositions magnifiques. Il n'y a pas le moindre plan qui ne soit cadré au cordeau, ou saturé de couleurs primaires. Le film est une succession de scènes à la beauté froide, au décor dépouillé et aux doux travellings incessants.
Bref, Bronson, est un film qui tabasse, tant par son propos que par la maestria de sa mise en scène. Il est aussi à voir pour la performance obsédante de Tom Hardy. Ne loupez pas ce film qui vous assomme dans votre fauteuil !
Keep faith in da Internet !
1 commentaire:
CHIAAAANT.
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