En voici un extrait brut de décoffrage :
Il fait gris. Le soleil se lève discrètement.
Le dimanche matin c'est bien pour prendre le train : c'est calme, tout le monde fini sa nuit et un siège sur deux est libre.
L'apprentie masseuse en face de moi lève les sourcils (interrogateurs ou, j'aime le croire, consternés ?) régulièrement pendant la lecture de son Closer ou Public, j'en sais rien.
Elle ressemble à Hélène, pas l'héroïne de sitcom, mais une copine de copine (cherche pas.) : même cheveux noirs légèrement bouclés, même peau blanche, une petite bouche au milieu (enfin pas au milieu-mileu, mais...) d'un visage se terminant par un petit menton qui pourrai avoir tendance à doubler, et par en dessous. Elle a deux grands yeux verts très légèrement maquillés juste assez pour les faire ressortir. Ses oreilles sont petites, percées, mais c'est comme si il n'y avait qu'une naissance de lobe rattachée à sa mâchoire. Elle se prépare à m'abandonner à Anger Saint Lau, je vais être seul pour quatre places.
Pendant ce temps là, un jeune chef d'orchestre, blond aux cheveux long et mal rasé, répète un morceau en décrivant des courbes devant lui avec un stylo. On dirait qu'il dessine de longues arabesques énergiques. Ses yeux sont encore rougis du somme qu'il vient de faire, sa veste de velours et sont pantalon de costard en sont tout froissés.
En face de lui les sièges sont constellés de miettes des pains et de petits bouts de salade. Le mec qui répondait à son portable dans le wagon et qui est descendu au Mans aurait pu ramasser les reliefs de son sandwich...
Alors que les bords de Loire embrumés défilent interminables et sans cesse différents pour l'oeil attentif de prés d'un vert presque appétissant en arbres dénudés.
Ambiance triste et un peu surréaliste pour un retour anticipé.
Le dimanche matin c'est bien pour prendre le train : c'est calme, tout le monde fini sa nuit et un siège sur deux est libre.
L'apprentie masseuse en face de moi lève les sourcils (interrogateurs ou, j'aime le croire, consternés ?) régulièrement pendant la lecture de son Closer ou Public, j'en sais rien.
Elle ressemble à Hélène, pas l'héroïne de sitcom, mais une copine de copine (cherche pas.) : même cheveux noirs légèrement bouclés, même peau blanche, une petite bouche au milieu (enfin pas au milieu-mileu, mais...) d'un visage se terminant par un petit menton qui pourrai avoir tendance à doubler, et par en dessous. Elle a deux grands yeux verts très légèrement maquillés juste assez pour les faire ressortir. Ses oreilles sont petites, percées, mais c'est comme si il n'y avait qu'une naissance de lobe rattachée à sa mâchoire. Elle se prépare à m'abandonner à Anger Saint Lau, je vais être seul pour quatre places.
Pendant ce temps là, un jeune chef d'orchestre, blond aux cheveux long et mal rasé, répète un morceau en décrivant des courbes devant lui avec un stylo. On dirait qu'il dessine de longues arabesques énergiques. Ses yeux sont encore rougis du somme qu'il vient de faire, sa veste de velours et sont pantalon de costard en sont tout froissés.
En face de lui les sièges sont constellés de miettes des pains et de petits bouts de salade. Le mec qui répondait à son portable dans le wagon et qui est descendu au Mans aurait pu ramasser les reliefs de son sandwich...
Alors que les bords de Loire embrumés défilent interminables et sans cesse différents pour l'oeil attentif de prés d'un vert presque appétissant en arbres dénudés.
Ambiance triste et un peu surréaliste pour un retour anticipé.
Le 14 décembre 2008 (oui je sais c'est aujourd'hui)
BO : Rilo Kiley - Go Ahead
dans le train Paris Nantes (quoi de plus propice que le train pour laisser vagabonder son esprit et chopper l'inspiration, vu qu'elle a pas de Facebook cette pute)
Et la prochaine fois du ciné, que Nanabozo le grand lapin me taxidermise si je ment !
2 commentaires:
copieur!!!!
http://thesweetenedfairy.blogspot.com/2008/12/ce-matin-dans-le-mtro.html
comment tu fais ta pub en faisant l'outrée ! (et non pas l'outre)
Et moi c'était un train d'abord !
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